mercredi 12 octobre 2016

"Hellraiser" de Clive Barker




Résumé : Julia et Rory s'installent dans leur nouvelle maison. A l'étage, une pièce plus sombre et plus froide attire irrésistiblement la jeune femme. Elle y découvre le spectre de son amant qui n'est autre que son beau-frère. Celui-ci s'est échappé d'un monde dans lequel il était retenu prisonnier et où il a subit des tortures sans fin. Pour revenir à la vie et se reconstituer un corps, il réclame à Julia du sang.

Pourquoi ce livre : J'ai toujours été intriguée par le personnage de Pinhead.

Avis : Court roman s'il en est (160 pages), Hellraiser est à l'origine d'une série de films gores cultes des années 80s. Tout le monde j'en suis sûre a déjà vu la tête de Pinhead.
Première impression : le roman est dans l'ensemble plutôt modéré, quelques scènes restant cependant assez répugnantes. Amis du dépeçage, bonjour ! C'est surtout l'ambiance pesante qui happe le lecteur. Ainsi Julia qui attire des hommes dans son piège. Kirsty qui épie ce qui se passe dans cette maison maudite. Et Rory, qui ne se doute de rien. Phrase mythique : "Viens voir papa !" (brrrrrrrrrrrrr !).
On n'apprend finalement pas grand chose des Cénobites, ces êtres venus d'une autre dimension (des Enfers ?) et on ignore relativement tout du sort réservé à ceux qui les appellent. Alors bien sûr, l'état de Frank laisse supposer une suite sans fin de tortures plus ou moins raffinées. La tête des Cénobites est ainsi un bon indicateur de leurs activités (mutilations en tout genre). Je suppose qu'ils poussent le sado-masochisme à son paroxisme et que Christian Grey peut aller se rhabiller vite fait. C'est la même chose pour l'origine de la boîte à musique créée par Lemarchand. Pourquoi ? Quand ? Comment ? Le lecteur n'a pas de réponse non plus. D'ailleurs Pinhead, qui est - sans jeu de mot - la tête d'affiche de la série de films, n'apparaît finalement que fort peu.

Ceux qui connaissent l'existence de la boîte et qui veulent l'ouvrir cherchent des plaisirs qu'ils ne sont pas susceptibles de trouver dans leur vie terrestre. Mais tout plaisir s'accompagne de douleurs sans fin. Comme personne ne revient après ouverture, aucun témoignage ne peut mettre en garde ces malheureux. Le secret de la boîte s'échange entre connaisseurs.
Je regrette quand même la morale simpliste : tout péché sera puni.
Le gore et moi, ce n'est pas du tout une histoire d'amour donc je me passerai sans problème de l'adaptation cinématographique. Je ne regrette pas cette lecture mais je peux vous garantir qu'à partir de maintenant, je me tiendrai sagement éloignée de tous les Rubik's cubes et autres casse-têtes en forme de boîte.







Folio SF, 2013, 154 p.

2 commentaires:

  1. J'en sais désormais davantage sur cette histoire... pourtant la couverture m'est bien familière mais je n'avais pas du tout en tête ce type de sujet.
    Merci pour tes billets et désolée de ne les ajouter que maintenant au recap, je ne les avais pas encore vus. Bonne soirée :)

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    1. J'ai lu depuis qu'on en apprend beaucoup plus au fil des films mais je pense que c'est au-dessus de mes forces... Mon frère a vu le 1er et l'a qualifié de "répugnant".

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