vendredi 30 mars 2018

"Laissez-moi" de Marcelle Sauvageot

 
Résumé : Une jeune femme soigne sa tuberculose dans un sanatorium, loin de celui qu'elle aime. Mais alors qu'elle se désespère de le retrouver, celui-ci lui envoie une lettre de rupture, lui annonçant qu'il se marie à une autre. C'est le choc. La jeune femme choisit alors de revenir sur leur relation et d'ouvrir les yeux sur tous ces signes avant-coureurs qu'elle avait refusé de voir. Cette prise de conscience l'aidera-t-elle à dépasser cette terrible désillusion ?

Pourquoi ce livre : dans ma PAL depuis un moment, le thème de mars du challenge des douze thèmes m'a motivée (« La Fille de la Bande » →  un livre dont l’héroïne est une femme et dont l'auteure est une femme aussi) !

Avis : Cette œuvre est difficile à qualifier dans sa forme : ce n'est pas à proprement parler un roman épistolaire car l'auteur n'envoie pas de lettres. Pourtant elle s'adresse bien à celui qui l'a quittée. Ce n'est pas franchement un journal intime non plus. Certaines entrées sont datées, d'autres non. Le récit en lui-même est très bref, 70 pages environ. Le vocabulaire possède un certain charme désuet, l’œuvre datant de 1933. 

lundi 26 mars 2018

"Black Hammer t1 : origines secrètes" de Lemire, Ormston et Stewart




Résumé : Arrachés à leur univers de super-héros par une crise multi-dimensionnelle, les champions de Spiral City vivent désormais telle une famille dysfonctionnelle, prisonniers du quotidien paisible d'une petite bourgade américaine.

Pourquoi ce livre : Reçu dans le cadre de l'opération #1blog1BD de Rakuten-PriceMinister qui a lieu tous les ans.

Avis : On est loin, LOIN du style de BD / comics que je lis habituellement. J'ai été séduite par le côté steampunk de la couverture mais toute référence au genre s'arrête là. L'ensemble est particulièrement sinistre voire inquiétant mais ce n'est pas forcément négatif.

dimanche 18 mars 2018

"Le chapeau de Mitterrand" d'Antoine Laurain

 
Résumé : Daniel Mercier, cadre en entreprise, est attablé seul dans une brasserie parisienne quand François Mitterrand s'installe à la table voisine. En repartant, le chef de l’État oublie son feutre sur la banquette. Daniel s'en empare alors et tel un objet magique, le chapeau va changer sa vie. Quand il le perd, c'est au tour d'autres personnes de voir leur vie basculer pour le meilleur.

Pourquoi ce livre : acheté il y a moult temps sur les conseils de Miss Léo, je l'extirpe enfin de ma PAL.

Avis : J'aurais dû le lire il y a bien longtemps ! La galerie de personnages fait qu'on ne s'ennuie pas, chacun ayant une histoire complètement différente. On s'attache à ces quatre propriétaires qui grâce au feutre présidentiel vont reprendre leurs vies en main. Le changement est pour chacun assez radical, provenant d'une prise de conscience plus ou moins instantanée. Disons que dans chaque cas, il y a un déclic. Les chapitres sont brefs et j'ai pris un réél plaisir à suivre l'évolution de tout ce petit monde. Je trouve l'idée très chouette, qu'il suffit d'un rien pour reprendre contenance et aller de l'avant.

dimanche 11 mars 2018

"The paradise" mini-série from the UK



J'ai découvert cette série sur un compte Instagram et elle m'a été offerte par mon chéri (sur de "vagues suggestions" de ma part donc 😇)
Il s'agit d'une relecture de Au bonheur des dames que j'ai relu (et autant aimé) il n'y a pas longtemps. Ainsi l'héroïne est une certaine Denise et le parton du grand magasin The Paradise s'appelle Moray (au lieu de Mouret en VO). Même si on s'éloigne du roman de Zola par beaucoup d'aspects, on retrouve la fièvre des grands magasins, les coups publicitaires, la frénésie d'achat, les coups-bas entre vendeurs, etc. Par contre, les petits commerçants de la rue sont survolés, pratiquement rien n'est dit sur la mort du commerce de détail et la lutte intestine qu'ils livrent contre le mastodonte The Paradise.
Nous sommes dans les débuts du prêt à porter à une époque où la bourgeoisie et la noblesse ne jurent que par les vêtements faits sur-mesure par une couturière.
Je n'accroche pas trop au jeu de l'actrice qui incarne Denise, c'est dommage. Le coffret comporte deux saisons de 8 épisodes chacune. L'anglais est tout à fait compréhensible avec une pointe d'accent du nord tout à fait charmante. J'ai préféré la deuxième saison, grâce à la présence de Lord Weston notamment, personnage complexe s'il en est.
Ce n'est pas la série du siècle mais je passe un bon moment ! Vous connaissiez ?

BBC, 2013.

lundi 5 mars 2018

"Amelia" de Kimberly McCreight



Résumé : Kate est interrompue en plein milieu d'une réunion ultra importante par un appel téléphonique du lycée de sa fille. On lui demande de venir chercher l'adolescente le plus rapidement possible suite à une exclusion. Quand elle arrive sur place, elle découvre que sa fille a entre-temps sauté du toit. La stupeur et l'incompréhension laissent place au chagrin et à la douleur. Mais quelques semaines après le drame, Kate reçoit un sms... "Amelia n'a pas sauté". La trentenaire met alors tout en œuvre pour découvrir ce qui a pu réellement se passer. Mais pour cela, elle doit se plonger dans les sms, les mails et autres comptes sur les réseaux de sa fille et mettre à jour des vérités que des parents ne souhaitent jamais connaître.

Pourquoi ce livre : repéré il y a quelques temps, j'ai profité d'une opération 1 + 1 = 3 livres pour le prendre.

Avis : Thriller psychologique habile, Amelia nous emmène à la suite de Kate, avocate new-yorkaise qui vient de perdre sa fille dont le prénom donne son titre au roman. En parallèle de sa recherche de vérité, nous suivons les derniers jours d'Amelia dont le quotidien va être bouleversé en cette rentrée de septembre. On sait donc à quoi s'en tenir dès le début puisque le livre s'ouvre sur la scène où Kate apprend que sa fille est morte. Aucun espoir de sauver l'adolescente au fil des pages donc !