Résumé : Les 5 et 6 de la rue Doulce-Belette abritent une série d'occupants particulièrement hauts en couleur. Au milieu de ces locataires, Max Corneloup et Eugène Fluche s'épient à travers leurs fenêtres, notant les moindres faits et gestes de la partie adverse. Alors quand un cadavre est retrouvé, la paranoïa monte d'un cran. Le coupable est-il dans l'un des immeubles ?
Pourquoi ce livre : j'avais absolument adoré Le mystère Sherlock, il fallait donc que je poursuive ma découverte de cet auteur.
Avis : Il s'agit du premier livre de J.M. Erre et autant dire que l'auteur attaque tout de suite dans le loufoque et l'absurde.
J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire à cause d'une lecture décousue et d'un enchaînement de gags un peu poussifs. Mais au fil des pages (et ayant retrouvé un rythme de croisière), l'ensemble se pose un peu, sans rien perdre de son humour, ce qui a fait que j'ai pu apprécier l'ensemble.
La galerie de personnages est vraiment très drôle, à défaut d'être crédible bien sûr, mais les échanges entre voisins sont savoureux et les situations toutes rocambolesques. J'ai beaucoup aimé nos deux protagonistes, Max Corneloup et Eugène Fluche (peintre sur coquilles d’œufs, ça ne s'invente pas !).
Mais il ne s'agit pas d'une simple étude de mœurs de des habitants de deux immeubles voisins, il y a tout de même d'une trame policière. Quelqu'un ici tire les ficelles de tout ce petit monde et le lecteur a accès à ses pensées grâce à des passages en italique. Jusqu'au bout on s'interroge sur ce mystérieux "troisième couteau". La chute ne m'a pas déçue !
J'ai bien envie de continuer maintenant avec Série Z.
Points, 2006, 278 p.
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