Résumé : Les pensionnaires d'un internat de l'Illinois sont les témoins d'une
série d'événements mystérieux et terrifiants : l'un d'entre eux
disparaît, des bruits incompréhensibles se font entendre, un soldat de
la Première Guerre mondiale réapparaît... L'enquête menée par un petit
groupe de collégiens va les mener vers les bâtiments gothiques d'une
ancienne école abandonnée, Old Central. Et c'est, au coeur de l'été, le
plus insoutenable des face-à-face qui commence : celui qui met aux
prises l'innocence avec la plus monstrueuse terreur qu'on puisse
imaginer... (4ème de couverture)
Pourquoi ce livre : repéré sur un prospectus Le Livre de Poche, ce fut l'occasion de découvrir Dan Simmons.
Avis : Véritable coup de cœur de cet été ! (oui, j'ai fait attendre ma chronique pour le challenge Halloween !).
Intimidée par les quelques 600 pages tapées en police 7, j'ai repoussé plusieurs fois la lecture de ce livre pour finalement l'ouvrir en plein cœur de la chaleur de cet été. Bien m'en a pris.
Il s'agit d'une trame "classique" dans le sens où une bande d'enfants va affronter des créatures maléfiques alors que les adultes sont soit absents, soit à côté de la plaque, soit complices.
Tout m'a plu dans cette histoire, ce qui en matière de fantastique / horreur n'est pas gagné. Mon trouille-o-mètre est effectivement très bas, je n'aime ni l'angoisse, ni le gore. J'aime me faire peur de temps en temps mais je déteste être terrifiée (je pense que vous voyez la différence).
Nuit d'été penche plus du côté du fantastique même si certaines scènes restent impressionnantes et ont fait battre mon cœur d'appréhension (mention spéciale aux apparitions du camion rouge d'équarrissage).
Le décor participe beaucoup à l'ambiance. Elm Haven est en effet une bourgade perdue en plein cœur de l'Illinois. L'été y est suffocant et les champs de maïs qui cernent la ville poussent petit à petit jusqu'à créer une barrière naturelle qui l'isole un peu plus.
Les gamins de la bande sont tous attachants, avec chacun leur personnalité : Duane l'intello, Dale, grand frère protecteur de Lawrence, Kevin, qui obéit au doigt et l’œil à ses parents, Mike qui prend soin de sa grand-mère alitée, Cordie, qui a grandi à côté de la décharge et qui fait preuve d'un sang froid à toute épreuve, etc. Ils sont tous complémentaires et font preuve de solidarité et de débrouille face à des adultes qui ne peuvent rien pour eux.
L'explication ésotérique tient la route et est parfaitement amenée. L'idée que tout converge vers Old Central, l'école du bourg, à l'architecture gothique si particulière et si inquiétante apporte une touche de rébellion anti-scolaire qui m'a fait sourire.
Je pense que c'est un livre que je prendrai plaisir à relire en anglais dans quelques années.
Je ne peux que vous le recommander chaudement !
Le livre de poche, 2018 (10ème édition), 597 p.
Yes, yes, yes !! noté illico presto ! :-)
RépondreSupprimerN'hésite même pas !!
SupprimerTon billet me donne envie de découvrir ce titre, j'adore ce genre d'histoires. Je n'ai rien lu de Dan Simmons depuis des années. J'avais beaucoup aimé "Les fils des ténèbres" (une histoire de vampires) découvert quand j'étais ado.
RépondreSupprimerJe pense voir la différence, on aime se faire peur mais jusqu'à un certain point. Si on dépasse ce point, il n'y a plus de plaisir, c'est juste horrible. ;)
Je note "Les fils des ténèbres" car j'adore les histoires de vampires !
SupprimerPour le challenge, j'avais prévu de lire "Des noeuds d'acier" de Sandrine Collette et j'ai renoncé car tous les commentaires que je lisais indiquaient que c'était affreusement malsain, que ça allait au bout de la torture, etc et je sais que je n'aurais pas du tout aimé. C'est exactement ce que tu dis : quand il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir !