Repéré sur le compte Instagram d'une copinaute, j'ai été contente de le trouver à la bibliothèque avant le confinement.
Roman épistolaire se déroulant dans les années 60, l'histoire raconte l'enquête mené par un officier de police dans le village de P. Il y a été dépêché par Madame le procureur de la République pour enquêter sur le meurtre de Joël, 16 ans, retrouver découpé en morceaux dans les cuves de l'usine de confiture locale.
Le téléphone étant coupé, nous lisons la correspondance entre le policier la procureur, ainsi que des annexes, comptes-rendus d'auditions que l'officier enregistre (à l'insu de tout le monde). Le ton est enjoué, l'humour affleure à chaque page et on se prend au jeu de savoir ce qui a bien pu se passer.
J'avoue qu'après un très bon début, mon enthousiasme est retombé comme un soufflé quand j'ai compris le pourquoi du comment de Joël. J'ai une l'impression d'être prise pour une idiote. Après un gros coup de mou donc, l'auteur a su me remotiver avec une enquête secondaire qui gagne en importance et qui a relancé la machine. Heureusement !
Si j'ai beaucoup aimé le décor, les personnages et les dialogues, ce petit bémol m'empêche d'être très enthousiaste concernant cette lecture. Je peux en tout cas valider ma lecture de novembre dans le cadre du challenge des 12 thèmes Novembre : « Je prends la plume »→ un roman épistolaire, contemporain ou pas.
Albin Michel, 2019, 345 p.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire