Résumé : Arrachés à leur univers de super-héros par une crise multi-dimensionnelle, les champions de Spiral City vivent désormais telle une famille dysfonctionnelle, prisonniers du quotidien paisible d'une petite bourgade américaine.
Pourquoi ce livre : Reçu dans le cadre de l'opération #1blog1BD de Rakuten-PriceMinister qui a lieu tous les ans.
Avis : On est loin, LOIN du style de BD / comics que je lis habituellement. J'ai été séduite par le côté steampunk de la couverture mais toute référence au genre s'arrête là. L'ensemble est particulièrement sinistre voire inquiétant mais ce n'est pas forcément négatif.
Disons que c'est vraiment un comics d'ambiance et d'atmosphère, ne vous attendez pas à du léger. Mention spéciale au chapitre La cabane des horreurs dont la lecture a été assez éprouvante, petite joueuse (et grosse trouillarde !) que je suis.
La palette de couleurs sert bien l'histoire puisqu'on est dans des tons très froids. Et si vous ne me croyez pas, Dean Ormston nous propose ses commentaires en fin d'ouvrage sur les dessins : "On dirait que rien ne me rend plus heureux que de dessiner des choses glauques ou dérangeantes". Ce n'est pas moi qui le dit.
Disons que c'est vraiment un comics d'ambiance et d'atmosphère, ne vous attendez pas à du léger. Mention spéciale au chapitre La cabane des horreurs dont la lecture a été assez éprouvante, petite joueuse (et grosse trouillarde !) que je suis.
La palette de couleurs sert bien l'histoire puisqu'on est dans des tons très froids. Et si vous ne me croyez pas, Dean Ormston nous propose ses commentaires en fin d'ouvrage sur les dessins : "On dirait que rien ne me rend plus heureux que de dessiner des choses glauques ou dérangeantes". Ce n'est pas moi qui le dit.
J'ai trouvé chaque personnage vraiment intéressant et fouillé grâce aux flashbacks qui nous permettent de voir d'où ils viennent. J'avoue que collectivement, ils m'ont fait de la peine. Chacun souffre atrocement de se retrouver coincé dans ce trou paumé et leur mal-être transpire vraiment. Toutes leurs tentatives pour partir se soldent par des échecs et le moins que l'on puisse dire, c'est que les locaux ne les apprécient pas plus que ça. Ainsi nous croisons Golden Gail, âgée de 50 ans mais coincée dans le corps d'une fillette, le Barbalien, venu de mars, Madame Dragonfly, sorte de sorcière ténébreuse, Abraham Slam qui essaie tant bien que mal de maintenir ce petit monde ensemble et d'autres encore.
On n'apprend pas grand chose sur le mystérieux Black Hammer qui a disparu de la bande avant leur arrivée dans cette ville de l'Amérique profonde. Mais nous faisons la connaissance de sa fille qui mène l'enquête.
On n'est pas dans du super-héros grand-public mais c'est aussi ce qui fait l'attrait de ce comics.
A réserver aux amateurs du genre !
Pour les besoins de l'opération, je dois mettre une note à l'ouvrage. Ce sera donc 14/20. Je suis sortie de ma zone de confort ce qui n'a pas été... confortable (oui, c'est nul....) mais l'histoire et les personnages sont originaux et travaillés.
Cliquez ICI pour un lien vers la fiche du comics sur le site.
Urban comics, coll. Urban indies, 2017, 200 p.
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