vendredi 31 octobre 2014

"Lilith" d'Alex Douglas



Résumé : William Clayborne est professeur des universités, scientifique jusqu'au bout des ongles et... coureur de jupons. Alors qu'il se rend à vélo chez sa maîtresse du moment, il est victime d'un terrible accident de la route qui le laisse cassé à l'hôpital. Là, une magnifique femme vient lui rendre visite. William redoute et pourtant attend avec impatience sa venue. Mais qui est-elle ? Et pourquoi s'affaiblit-il de jour en jour ?

Pourquoi ce livre : parce que c'est une lecture toute trouvée pour le challenge Halloween et que je poursuis ma déocuverte de cette collection en anglais facile.

Avis : Ce roman court aborde le mythe de Lilith dont je ne connaissais pas grand chose, sauf le nom. Mon ami Wikipédia m'apprend que les succubes la servent. Les succubes sont des démons prenant la forme de femmes pour séduire les hommes pendant leur sommeil. Leur arme est donc leur pouvoir de séduction et le désir qu'elles provoquent chez l'homme. J'ai juste du mal à comprendre leur mode d'action. Ici, Lilith capte l'énergie vitale de William et l'affaiblit de jour en jour. Mais visiblement, les succubes dévorent aussi leurs victime. J'avoue ne pas avoir creusé plus en avant cette histoire de succube, si vous avez plus de connaissances, je suis preneuse....
On en apprend quand même un peu plus sur la mythologie autour de Lilith à la lecture de ce texte car la femme de William a entamé une thèse de théologie comparée.
Je regrette que le tableau qui sert de point de focalisation à William n'existe en fait pas. Herbert Dsahwood n'est pas un peintre de l'époque des pré-Raphaélites. En tout cas, je n'ai rien trouvé sur lui. C'est bien dommage, j'aurais apprécié d'avoir une peinture sur laquelle m'appuyer à la lecture de ce texte. Le tableau décrit ressemble cependant furieusement à celui-là :
Il s'agit de Lilith peint en 1887 par John Collier. (plus d'infos là)
Je ne suis pas sûre d'apprécier la morale de l'histoire, plus que simplette : attention, messieurs qui trompez vos femmes. L'adultère ne vous menera qu'à votre perte ! Vous serez punis de vos écarts de conduite car c'est moralement condamnable. Bof. Un peu trop manicchéen à mon goût. Monsieur dirait : "Et quid des femmes adultères ? On leur envoie un incube à elles aussi ?". (Incube, je viens d'apprendre, est le pendant masculin des succubes. Je case mes nouveaux mots).
Quelques réflexions sur le pouvoir de la foi et la religion sont cependant bien senties et relèvent un peu l'ensemble. Mais globalement, cette lecture ne présente pas un intérêt débordant.

Didier, collection Paper Planes, 2010, 110 p. Livre audio téléchargeable : http://www.paperplanes.fr/la-collection/lilith/

2 commentaires:

  1. Je ne connais pas du tout ce mythe, et je ne suis que moyennement attirée par l'histoire mais je prends quand même note, par curiosité.

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    1. Il y a d'autres titres qui à mon avis son plus sympa dans la collection. Celui-là tombait bien pour le challenge mais je n'ai pas accroché plus que ça. En tout cas j'ai trouvé l'anglais plus simple que The Exsanguinist.

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