vendredi 9 août 2019

"La prisonnière du temps" de Kate Morton



Résumé : Elodie Winslow, jeune archiviste londonienne fiancée à un golden-boy ennuyeux, découvre dans une vieille sacoche deux objets sans lien apparent : le portrait sépia d'une femme à la beauté saisissante, en tenue victorienne, et un cahier de croquis contenant le dessin d'une demeure au bord de l'eau. Pourquoi cet endroit lui semble-t-il si familier ? Et si l'enquête d'Elodie l'aidait à percer le mystère de ses origines ? (4ème de couverture)

Pourquoi ce livre : à force de le voir partout dans la presse et sur les blogs / Insta des participants au Mois Anglais, j'ai fini par l'emprunter à la bibliothèque.

Avis : C'est le 1er ouvrage de Kate Morton que je lis, je n'ai donc pas de point de comparaison.
Malgré les quelques 615 pages, l'écriture simple et fluide m'a fait enchaîner les pages sans que trop de longueurs ne se fassent sentir.

La force de l'histoire, c'est bien sûr de mêler les époques et de croiser les histoires avec comme point d'ancrage, Birchwood Manor. La demeure et la campagne anglaise occupent une place prépondérante dans la narration et ce pour le plus grand régal de la lectrice anglophile que je suis ! J'ai vraiment pris plaisir à me balader dans les jardins avec les personnages et à remonter en barque cette partie de la Tamise.
Il y a beaucoup de personnages et même si les liens qui les relient entre eux sont suffisamment bien tissés, on finit quand même par s'y perdre un peu.
J'ai particulièrement apprécié Lily Millington, figure centrale de ce roman, muse et maîtresse d'Edward Radcliff, ainsi que Lucy, petite sœur de ce dernier, plus intéressée par les fossiles que par les robes de bal.
L'ensemble est très documenté, sur la vie des peintres de l'époque, sur les milieux artistiques mais également sur la vie des plus démunis.
Un bémol cependant : Elodie est sous-exploitée alors qu'elle avait du potentiel pour être plus présente. La trame narrative concernant sa mère, la violoniste Lauren Adler, occupe au contraire beaucoup trop place pour finalement ne pas apporter grand chose de conséquent sur les évènements. Sachant qu'en plus, ce personnage ne m'a pas particulièrement paru sympathique.
J'ai été charmée par le décor et la petite touche fantastique mais ce n'est pas non plus LE roman de l'été (même si on l'a vu partout). J'ai même été un peu déçue finalement car je pense que j'en attendais trop. 



Presses de la cité, avril 2019, 618 p.

4 commentaires:

  1. Je sens que je vais craquer... Moi aussi, je le vois partout ! :)

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    1. Et oui, c'est vraiment LE livre de cet été 2019 !

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  2. L'histoire me plaît bien et je n'ai encore rien lu de Kate Moreton. Pas grave, si ce n'est pas Le roman de l'été! ;)

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    1. Je pense que j'en lirai un autre pour voir ! L'enfant du lac a l'air pas mal.

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