Résumé : Frith est un lapin clairvoyant qui un jour a le pressentiment qu'un grand malheur va s'abattre sur lui et son clan. Mais seul son ami Hazel le croit. Ils arrivent à convaincre un petit groupe de leurs congénères et avec eux ils partent à la recherche d'un endroit où s'installer et enfin vivre en paix. Le chemin sera semé d'embûches et de rencontres improbables qui les changeront à jamais.
Pourquoi ce livre : découvert chez Soukee, son billet m'avait donné très envie de le lire.
Avis : Je n'aurais jamais cru qu'une histoire de lapins puisse me faire vivre autant d'émotions ! Je me suis prise d'affection pour cette petite bandes de poilus : Hazel, Frith, Silver, Bigwig, Strawberry, Dandelion, Clover et tous les autres m'ont fait passer un très chouette moment de lecture dans la campagne anglaise.
J'ai un petit faible pour Bigwig le bagarreur dont un acte de bravoure en particulier m'a fait pleurer (oui, je suis une grande sensible).
Il est question de courage, d'amitié, de dépassement de soi, de quête de liberté. Et oui, rien que ça ! Même si on est à échelle de lapins, il est très facile de rendre cette histoire universelle.
L'auteur a également créé une "mythologie lapine" avec El-ahrairah qui joue le rôle de père de tous les lapins et dont les aventures sont régulièrement contées par Dandelion à ses camarades pour oublier leurs soucis. Du vocabulaire spécifiquement "lapin" ponctue le texte : elil, pour tout ce qui est dangereux, hrududu pour les tracteurs et les voitures, yona et pfeffa pour hérisson et chat, etc.
J'ai lu ce roman en anglais et la langue est très belle. J'émets un bémol cependant car le vocabulaire botanique m'a un peu manqué.... Exemple : "Le vent soufflait dans les ??? et les lapins sentaient des odeurs de ??? et de ???". Vous voyez... Mais pour être tout à fait honnête avec vous, quand je me suis motivée à sortir un dictionnaire, j'avoue que je ne connaissais pas tous les termes français non plus :o)
Il s'agit d'un livre pour enfants donc tout fini bien mais des morts plus ou moins violentes ponctuent quand même le texte. Et oui, dans une quête il n'est pas rare qu'il y ait des pertes.
Je comprends tout à fait que ce livre soit un classique en Angleterre, c'est une histoire intemporelle qui parlera à tous. Pour ma part je l'ai refermé avec un grand sourire.
Oneworld modern classic, 2018, 500 p.
Oui, ce roman est inattendu mais réjouissant ! :-)
RépondreSupprimerJe pense que je vais beaucoup le prêter :)
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