Diana Bishop, universitaire descendante d'une famille de sorcières, trouve un mystérieux livre ensorcelé dans la bibliothèque Bodleian d'Oxford. Cette découverte va ébranler le monde des créatures fantastiques qui vivent cachées parmi les hommes. Sorcières, démons et vampires vont être attirés par le manuscrit et par la jeune femme, mettant l'existence de cette dernière en péril.
Repéré il y a longtemps lors d'une précédente édition du Challenge Halloween, j'étais très enthousiaste à l'idée de commencer cette lecture pleine de magie et de créatures fantastiques. Présenté comme un vrai "page-turner", les 720 pages ne m'ont pas fait peur.
Si j'ai débuté cette lecture dans de bonnes dispositions, j'ai vite été plus mesurée. Tous les éléments étaient là pour en faire un roman haletant, plein de suspense et de tension et pourtant, l'ensemble est pour moi long et lent.
Tout d'abord, l'histoire d'amour centrale est cousue de fil blanc et n'apporte pas beaucoup de péripéties car c'est le coup de foudre. Personnellement, j'aime bien quand ça se court un peu après.... :) C'était un peu gnan-gnan.
Le rythme ensuite traîne vraiment beaucoup.... Oui, l'auteure prend son temps pour présenter le contexte, les différents personnages et leurs lignées respectives (je pense à Matthew et Diana, les deux protagonistes). Mais il m'a vraiment manqué de l'action. 720 pages, c'est long !
Le fameux manuscrit enfin, le Ashmole 782 si convoité et si mystérieux, est totalement sous exploité. Diana le consulte à peine au début de l'histoire et le retourne sagement dans la réserve. Puis... plus rien ! Il y reste tout le long du livre ! Même pas volé, perdu ou autre. Il est tout simplement ensorcelé sur son étagère.
Il s'agit d'une trilogie donc ce tome s'arrête bien évidemment à un moment qui donne envie d'en savoir plus mais je vais passer mon tour pour l'instant.
Il y a vraiment de bons éléments, le mythe du vampire est renouvelé et la guerre qui pointe son nez entre les différentes créatures promet de bons moments de tension (pas dans ce tome !). Mais la magie n'a pas vraiment opéré avec moi.
Ce n'était pas du tout une lecture désagréable, loin de là, mais qui manque trop de rythme.
A noter qu'une série a vue le jour l'année dernière. N'ayant ni Netflix, ni OCS si aucune chaîne dont tout le monde parle, je serais bien en peine de vous dire si elle vaut le coup !
Penguin books, 2011, 718 p.
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