J'ai une relation compliquée avec les romans d'Amélie Nothomb. Si j'ai adoré mes premières découvertes, notamment Stupeur et tremblement puis Hygiène de l'assassin, je trouve que tout ce que j'ai lu après se ressemble... Des joutes verbales dont je ne saisis pas toujours le sens profond.
Mercure ne fait pas exception à la règle. J'ai bien aimé le contexte de l'île et du huis clos, j'ai bien aimé les personnages, j'ai apprécié la fluidité de lecture, j'ai aimé la fin double.
Mais... mais encore une fois, je ne suis pas sûre de comprendre le message que l'auteure cherche à faire passer. Quelle est la morale de l'histoire ? Y en a-t-il une ?
Il est ici question de beauté, de beauté qu'on vole, qu'on admire et qu'on séquestre. Il est aussi question d'un vieux monsieur lubrique qui aime abuser de ses protégées. Il est question de consentement, d'amour et d'image de soi. J'avoue ne pas avoir saisi le fil conducteur. Si vous l'avez lu, je suis très curieuse d'avoir votre point de vue !
Albin Michel, 1998, 225 p.
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