"Peut-être qu'à force d'entendre dire et répéter que les femmes ne peuvent pas faire certaines choses, nous avons fini par le croire. En tout cas, l'ordre naturel des choses a été momentanément changé puisqu'il n'y a plus d'hommes disponibles".
J'avais très envie de lire ce roman et l'occasion s'est présentée avec Le mois anglais.
L'histoire se déroule sur plusieurs mois, en 1940, dans le village de Chilbury, dans le Kent.
La plupart des hommes sont partis au front, restent les femmes qui s'organisent comme elles peuvent. L'arrivée de Prim, professeur de musique, va relancer la chorale locale. Mais la guerre est toute proche, exacerbant les passions. Mensonge, trahison, amour, amitié, solidarité vont se révéler au grand jour.
Que dire à part que je me suis régalée avec cette lecture ? Nous avons une alternance de points de vue grâce aux lettres et aux journaux intimes de différents personnages. J'étais contente de voir que le journal de Kitty, 13 ans, sonnait juste et n'était pas niais comme j’ai pu le regretter dans d'autres romans (je pense notamment à Il est grand temps de rallumer les étoiles de Virginie Grimaldi qui m'avait hérissé le poil).
Bref, ici, la petite histoire rejoint la grande, avec des destins individuels liés au contexte de guerre. La galerie de personnages est irrésistible, mention spéciale à Kitty et Mrs Tilling.
Même si l'ensemble est positif et réchauffe le cœur, préparez quand même une bonne boîte de mouchoirs à portée de main... Je dis ça comme ça ^^
Le livre de poche, décembre 2019, 542 p.
Je me souviens... D'accord sur tout... Snif !
RépondreSupprimerOui, je ne m'attendais pas trop à ça !
Supprimer