Deuxième incursion dans l'univers d'Ito Ogawa après La Papeterie Tsubaki, j'avoue que l'histoire et les personnages m'ont moins touchée que ce dernier.
Si j'ai aimé suivre Rinco dans l'installation de son nouveau restaurant, dans ses choix d'aliments et de menus, du plaisir qu'elle donnait à ses convives et du plaisir que cuisiner lui offrait, je n'ai pas été sensible à ses problèmes de cœur et à la relation particulière qui la lie à sa mère. C'est le nœud central du livre, la clé de la personnalité de Rinco, mais j'ai trouvé que l'émotion n'était pas assez au rendez-vous, tout du moins je n'ai pas réussi à comprendre les sentiments qui agitaient l'héroïne. Je ne sais pas si cela vient du style d'écriture ou si l'explication vient plutôt de mon moment de lecture... Mais je ne suis pas sûre que lu à un autre moment, j'aurais changé d'avis sur le roman.
Je suis un peu déçue car La Papeterie Tsubaki m'avait vraiment charmée et j'avais envie d'être plongée dans la même émotion. C'est un rendez-vous manqué, tant pis, et ça ne m'empêchera pas de lire d'autres romans de l'auteure !
Picquier Poche, novembre 2019, 253 p.
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