Voici un des rares livres dont j'ai vu l'adaptation cinématographique avant d'entamer ma lecture. Le film m'ayant énormément plu, je savais que le roman ne pouvait que me plaire. Et ce fut le cas ! Je connaissais bien sûr l'histoire mais cela ne pas absolument pas empêchée de me replonger avec bonheur dans l'odeur des dorayaki en train de cuire, de la pâte de haricots rouges qui mijote, de sentir le vent dans les cerisiers et d'écouter l'oiseau de Wakana chanter.
Ce petit livre dégage une telle douceur et une telle poésie qu'il m'aurait été difficile de ne pas être touchée. C'est raconté de manière très pudique alors que Sentarô et Tokue ont tous les deux été blessés par la vie, Tokue particulièrement. Même si c'est parfois très triste, c'est l'optimisme qui se cache dans toutes les pages.
C'est une très belle lecture que je vous recommande absolument, que vous aimiez la culture japonaise ou pas spécialement. Et si vous ne l’avez pas vu, n'hésitez pas à voir le film (mais si vous êtes comme moi, préparez les mouchoirs).
Le livre de poche, juillet 2020, 220 p.
Comme toi, j'avais vu le film avant. J'ai vraiment préféré le roman pour ses explications sur le quartier, et ses détails concernant l'histoire de Tokue. Je n'avais pas tout appréhendé dans le film bien. Certains passages sont si tristes.
RépondreSupprimerC'est sûr que malgré son petit nombre de pages, le livre apporte beaucoup plus de détails. J'ai effectivement bien pleuré.
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