Je me rends compte que je lis vraiment peu de science-fiction alors que c'est un genre que j'apprécie beaucoup, y compris dans ses sous-genres (dystopie, steampunk, uchronie...). Suite à un échange avec des copinautes de mon club de lecture virtuel, j'ai décidé de me lancer dans la lecture d'Hypérion, devenu un classique du genre.
De Dan Simmons, j'avais déjà lu Nuit d'été, roman fantastique / horreur qui fut un énorme coup de cœur. Je connaissais donc la plume de l'auteur. Mais là où j'ai été bluffée, c'est que dans Hypérion, Dan Simmons nous donne à lire les témoignages de 6 pèlerins à destination de cette mystérieuse planète Hypérion et qu'on a donc 6 façons de raconter différentes. Si la construction du roman m'a tout d'abord déroutée - je ne m'attendais pas du tout à ce type de récit - j'ai été complètement happée au bout de quelques pages par l'univers foisonnant inventé par l'auteur.
On voyage de planète en planète à mesure que chaque pèlerin déroule les raisons de son voyage vers Hypérion, tissant un peu plus précisément le contour de cet univers d'une richesse assez folle. Avec toujours en toile de fond de chaque récit, le Gritche, être mystique au centre d'un culte, Seigneur de la Douleur, vers lequel convergent les personnages.
J'ai beaucoup aimé le message de fond, bien que peu optimiste : l'homme est un loup pour l'homme, une machine à conquérir qui ne s'embarrasse d'aucune considération éthique dans sa soif de pouvoir. Le message environnemental est aussi très clair : l'agonie des dauphins sur la planète Alliance-Maui est un vrai crève-cœur.
Ce 1er tome s'achève sur un cliffhanger, il me faudra donc lire la suite pour connaître le destin des personnages que nous laissons à l'entrée de la vallée des Tombeaux du Temps.... Je suis en attente du tome 2 commandé à la librairie.
A noter que ce roman a reçu le Prix Hugo du meilleur roman en 1990, largement mérité en ce qui me concerne !
Pocket, 2018, 637 p.
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