lundi 11 décembre 2017

"Vivre heureux avec son enfant" de Catherine Guéguen

Résumé : "Un nouveau regard sur l'éducation au quotidien grâce aux neurosciences affectives". Comment faire quand votre enfant a des colères répétées ? S'il ne veut pas se coucher ? S'il ne veut pas manger, ni obéir ? Faut-il le punir ou s'opposer à lui ? Faut-il le laisser pleurer ? Au travers de nombreux exemples tirés de ses consultations, et en s'appuyant sur les recherches en neurosciences affectives, Catherine Guéguen propose ici une nouvelle approche : voir et ressentir le monde par les yeux de l'enfant et enfin pouvoir se mettre à sa hauteur.(4ème de couverture)

Pourquoi ce livre : recommandé par une amie qui a lu tous les ouvrages de l'auteur.

Avis : Cette lecture arrive après plusieurs autres sur le même thème : Anne Baccus, Isabelle Filliozat et Céline Alvarez notamment, du coup j'y ai trouvé un peu de redite.
L'ensemble a été assez culpabilisant pour moi, peut-être aussi parce que je n'ai pas trouvé beaucoup de réponses à mes questions : ok, je fais visiblement des choses de travers, est-ce qu'il est trop tard ? que faire concrètement dans telle et telle situation ? Est-ce que par ma faute le cerveau de mon enfant est irrémédiablement altéré ? En effet, l'axe central de l'ouvrage concerne les neurosciences et l'impact du comportement des parents (et autres adultes référents) sur le développement du cerveau de l'enfant. Même s'il est indéniable que nos actions ont des conséquences sur certaines zones, attention à ne pas tomber dans le scientisme non plus !
Une petite lueur d'espoir jaillit vers la fin puisqu'on apprend que le cerveau des ados dont la mère a un comportement chaleureux est capable de se "remodeler" au niveau du cortex pré-frontal. Tout n'est pas perdu ! :)
J'ai lu pas mal d'ouvrages sur la parentalité positive et j'en arrive à la conclusion que j'ai lâché prise et abandonné l'idée d'être une mère parfaite. Je reste le produit de mon éducation et de mon parcours. Ce n'est pas une raison pour faire n'importe quoi ou ne pas essayer de s'améliorer - je pense notamment à l'aide la communication non violente, mais je refuse de me mettre trop la pression. Les enfants ont aussi besoin que leurs parents soient naturels !

Voici un lien vers un article très déculpabilisant sur le burn-out parental : 
http://madame.lefigaro.fr/enfants/burn-out-parental-la-tyrannie-de-l-exigence-psycho-160817-133525
Les enfants sont effectivement devenus le signe de réussite sociale de leurs parents... Pour info, mon fils aîné de 5 ans et quelques ne parle pas anglais, ne fait pas de poterie après l'école et ne pratique pas non plus la musique. En revanche, il fait 1h de cirque par semaine, il adore s'inventer des histoires, feuilleter des BD pendant des heures (obsession totale pour Tintin et Lucky Luke), faire de grands tours à vélo avec son père, chanter, danser, se déguiser et construire des tours pirates improbables en Lego. Et j'en passe ! Je trouve ça plutôt chouette. Et suffisant. On court toute la semaine pour tout, "glandouiller" chez soi c'est bien aussi.

Cette lecture est intéressante si c'est par elle que vous commencez sur ce thème. Sinon, vous risquez de relire les mêmes arguments que dans d'autres publications.

Pocket, 2017, 305 p.

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