mardi 2 avril 2019

"Dear Mrs Bird" de AJ Pearce




Résumé : London, 1941, sous les bombardements. Emmeline Lake rêve de devenir journaliste et même reporter de guerre si possible. Ainsi, quand elle répond à l'annonce de The Evening Chronicle's pour un emploi et qu'elle est prise, c'est l'euphorie. Mais celle-ci est de courte durée car en fait, la jeune femme se retrouve à taper le courrier de Henrietta Bird, sorte de dragon mal luné, qui répond au courrier des lectrices d'un magazine féminin. Emmeline se rend vite compte que de nombreuses lettres désespérées sont laissées sans réponse. Pour ne pas laisser ses compatriotes dans le désarroi, elle se met à leur répondre en secret...

Pourquoi ce livre : achat d’impulsion lors d’un passage à WHSmith à Londres.


Avis : La couverture a attiré mon attention, la 4ème de couv’ a achevé de me convaincre. J’avais besoin d’une lecture enjouée (up-lit comme disent les anglais) pour me donner du baume au cœur. Mission réussie pour ce roman vraiment très sympa. Emmeline est une héroïne attachante mais qui a aussi ses failles, comme on peut le découvrir au fil de la lecture.


Nous voici donc à Londres sous le Blitz et l’ambiance de presque fin du monde est très bien rendue (parce que j’y étais, bien sûr 😉).

Cette histoire est aussi un hommage à toutes ces femmes qui ont maintenu le cap en pleine catastrophe civile. Le devoir moral de tenir, de ne pas craquer, de garder un semblant de normalité alors que derrière la façade tout s’effondre. L’ambiance dans la ville, les bombardements incessants, les volontaires qui font des gardes aux postes de pompiers, aux infirmeries, etc, l’impact sur la vie quotidienne, tous les proches partis au front, ces thématiques sont très présentes.

La galerie de personnages qui gravitent autour d’Emmeline beaucoup de rôles secondaires très attachants. L'humour est omniprésent ce qui allège le fonds de l'histoire finalement loin d'être rose.

Il y a malgré tout quelques évidences qu’on sent venir tout de suite : elle va se trouver un charmant jeune homme, elle va être démasquée et elle va perdre un être cher. Malgré tous ces points un peu convenus et attendus, c’est une lecture très distrayante. J’ai levé les yeux au ciel à la fin car j’ai trouvé que ça virait un peu au "deus ex machina" pour se sortir d’une situation délicate mais ça ne remet absolument pas en cause le plaisir que j’ai pris à le lire.

Je ne saurais que trop vous le conseiller si vous aimez les histoires individuelles qui rejoignent la Grande Histoire. C'était truculent et réconfortant !

Picador, 2018, 306 p.

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