mercredi 8 janvier 2020

"The watchmaker of Filigree street" de Natasha Pulley



Résumé : En 1883, Thaniel Steepleton, fonctionnaire télégraphiste à Londres, retourne dans son petit appartement pour y trouver une mystérieuse montre dorée posée sur son oreiller. Quelques mois plus tard, cette dernière lui permet d'échapper à un terrible attentat à Scotland Yard. Alors que la police part sur les traces du suspect, Thaniel découvre l'origine de la montre et se rend dans la boutique du mystérieux M. Mori, ressortissant Japonais. Ce dernier, génie de la mécanique horlogère, respecté et jalousé par ses pairs, est une énigme à lui seul. 

Pourquoi ce livre : offert lors d'un swap, j'avoue que le résumé et la couverture m'ont tout de suite tapés dans l’œil !

Avis : Voici une lecture mi-figue, mi-raisin. Il y a de très bons éléments mais globalement, j'ai été déçue. Notamment parce que l'histoire commence de façon très prometteuse mais s'essouffle tout aussi rapidement. 
Pour moi, il n'y a aucune vraie trame centrale qui porte le lecteur. On s'égare beaucoup. L'attentat du départ est parfaitement sous exploité, il n'y a aucune tension narrative de ce côté-là. Ce roman est surtout prétexte pour une étude de caractère, celle du mystérieux M. Mori. Même s'il est tout à fait fascinant et donne lieu à des aller-retours temporels au Japon, c'est assez mince pour tenir 350 pages. J'ai eu l'impression que l'auteur n'arrivait pas à choisir entre plusieurs genres littéraires et avait tout fourré dedans.
Les deux personnages les plus sympathiques à mes yeux, Matsumoto et Grace, ne reçoivent pas le traitement qu'ils méritent et j'ai été assez frustrée de ne pas en lire plus.
L'environnement en revanche est très séduisant puisqu'il s'agit du Londres victorien mais aussi du Japon de la même époque. J'ai beaucoup aimé me balader dans le quartier de Knightsbridge !
La mécanique horlogère occupe une bonne place dans le récit puisque que M. Mori est fabricant de montres avant-gardiste ainsi que d'autres éléments : une irrésistible pieuvre mécanique répondant au nom de Katsu, des oiseaux de métal, de faux feux-follets, etc. En revanche, il ne s'agit pas du tout d'un roman steampunk comme on aurait pu le croire.
Beaucoup de thèmes sont abordés, notamment celui de la place des femmes dans la société victorienne mais également celui de du destin et des choix individuels.
Une lecture en demi-teinte donc, en ce qui me concerne.

Bloomsbury circus, 2015, 318 p.

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