samedi 2 février 2019

"Rebelle du désert" de Alwyn Hamilton



Résumé : Amani habite Dustwalk, un trou dans le désert. Adolescente et orpheline, ses perspectives ne sont pas réjouissantes, d'autant plus que son oncle souhaite la marier rapidement. Mais Amani a une volonté de fer et un atout secret de taille : elle manie le revolver à la perfection. La chance est avec elle quand un étranger arrive en ville et lui offre une possibilité de s'échapper. Mais le désert n'est pas un lieu sûr car peuplé de créatures magiques. De plus, un conflit déchire le pays, avec d'un côté le Sultan et ses alliés et de l'autre, son fils à la tête d'une armée de rebelles.

Pourquoi ce livre : vu et revu sur des blogs anglophones, les températures polaires et la neige ont achevé de me motiver.

Avis : Je ne suis pas du tout une fana de Disney (je n'ai par exemple jamais vu Le Roi Lion), en revanche, j'adore absolument Aladdin. L'univers, les décors, la magie, tout me plaît et me transporte. J'aurais donc fini par lire ce roman un jour ou l'autre. 

Côté décors, entre le sable, les oasis, les villes qui sortent de nulle part, les caravanes dans le désert, j'en ai pris plein les yeux et j'ai facilement visualisé les scènes. Je ne croise pas souvent le désert et le Moyen-Orient dans mes lectures, c'était très dépaysant.
La mythologie qui saupoudre l'histoire est très intéressante, avec des Djinn et autres créatures du désert, sorties du sable ou de la nuit. J'ai beaucoup apprécié les passages où apparaissent ces créatures fantastiques.
Il est aussi beaucoup question de la condition féminine, dans un pays où les femmes sont des moins que rien, citoyennes de seconde zone, sans statut et sans droit, sous le joug d'un mari, d'un oncle, d'un frère. On comprend d'autant mieux la rage d'Amani à vouloir s'extirper de son trou à rat du désert où rien ne l'attend.
L'ensemble est bien rythmé et bien mené, mais il m'a manqué un petit supplément d'âme pour que j'apprécie vraiment mais lecture. Il aurait fallu que les péripéties s'enchaînent moins vite et que l'auteur creuse un peu la toile de fond. Même si je n'ai pas été autant transportée que je l'espérais, je pense que je lirai la suite avec plaisir.
Ce titre est traduit en français chez PKJ.
NB : je ne me remets pas de cette magnifique couverture !

Faber & Faber, 2016, 358 p.

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