samedi 26 janvier 2019

"La fêlure" de Kate McNaughton



Résumé : Quand Eva et Adam reviennent d'une fête et se couchent, épuisés mais heureux, ils pensent avoir la vie devant eux. Pourtant, leur histoire d'amour s'achève brusquement. Que faire alors des confidences, de la tendresse, des non-dits et des liens tissés quand l'autre n'est plus ? Eva vit dans les souvenirs, hantée par les questions demeurées en suspens.
Parmi elles, une ne cesse de revenir : pourquoi Adam allait-il si souvent à Berlin, cette ville où, fille d'une réfugiée d'Allemagne de l'Est, elle avait toujours refuser de se rendre ? Eva, qui pensait connaître son mari et leur mythologie commune, décide de gagner la capitale allemande. (4ème de couverture)

Pourquoi ce livre : reçu en "livre bonus" lors d'un swap début 2018 et parfait pour le thème de janvier du challenge des 12 thèmes : « All you need is love » → en janvier nous lirons un roman qui met en avant une histoire d'amour.

Avis : J'ai attendu longtemps avant de sortir ce livre de ma PAL car je n'étais pas sûre d'accrocher. Une histoire de deuil, ce n'est pas toujours ce qu'on a envie de lire.

Kate McNaughton réussit à entrelacer savamment plusieurs niveaux de récit : le présent, avec la souffrance d'Eva et ses efforts pour ne pas perdre pied, des retours sur les débuts de l'histoire d'Eva et Adam ainsi que des morceaux choisis de leur vie à deux. On ne s'y perd pas et les choses s'enchaînent très bien. Se rajoute à cela le décorticage de la mythologie familiale d'Eva dont la mère a fuit Berlin-Est dans des conditions assez romanesques.
A noter cependant, et c'est par là que pour moi ce roman pêche, l'ensemble est lent, trop lent. Même si c'est très bien écrit, l'ensemble manque cruellement de rythme.
LA grande révélation du livre, le pourquoi Adam allait à Berlin, se déroule à la page 352 sur 487.... Alors que pour moi tout aurait pu mieux tourner autour de cette intrigue, elle n'est finalement reléguée qu'au 2ème plan. Je pense que j'ai trop focalisé là-dessus (merci la 4ème de couverture) d'où une certaine déception.
Je n'ai pas accroché plus que ça aux personnages principaux. En revanche, leurs deux amis Henry et Carmen sont beaucoup plus intéressants et amènent de très beaux passages.
Un rendez-vous un peu manqué pour moi mais néanmoins un sujet délicat très bien traité, avec pudeur.


Les escales, 2018, 487 p.

2 commentaires:

  1. Bon... je passerai mon tour sans regrets, alors. Bon dimanche !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, je ne pense pas qu'il soit particulièrement indispensable... Bon dimanche à toi aussi !

      Supprimer