Résumé : Rome, en l'an 54, sous le règne de Néron. De riches pères de famille,
atteints d'un mal étrange, trouvent la mort le soir chez eux dans divers
quartiers de la ville. (...) L'enquêteur, Marcus Tiberius Alexander, est un vigile gradé
des patrouilles dites "les yeux de Rome", chargées de circonscrire les
incendies et la délinquance nocturne. Il est aux prises avec Lucius
Cornelius Lupus, un jeune et ambitieux fils de sénateur, dévoré par la
passion du jeu. Le premier, d'origine étrangère, met tout en œuvre pour
resserrer l'étau sur le second, favorisé par son rang. Mais la vérité
qu'il met au jour est terrifiante.(4ème de couverture)
Pourquoi ce livre : pour le thème d'octobre du challenge des 12 thèmes « SPQR » → en octobre, je vous propose de lire un livre (roman, BD,
manga, peu importe) qui se passe à l'époque de la Rome antique
Avis : Repéré sur Instagram lors de sa sortie, l'histoire m'avait semblée alléchante.
L'ouvrage est richement documenté (trop d'ailleurs) et dépeint la ville de Rome comme si on y était. Mais les descriptions ne m'ont pourtant pas permis de visualiser grand chose.... Le plan en début d'ouvrage, quasi illisible, n'a pas arrangé les choses. En revanche, j'insiste sur le fait qu'on voit tout de suite que Nathalie Cohen a fait un énorme travail de recherche et sait de quoi elle parle.
J'ai beaucoup aimé découvrir le corps des Vigiles, chargés de la prévention des incendies mais aussi du maintien de l'ordre. Je ne connaissais pas cette cohorte et c'était fort intéressant de suivre leurs patrouilles et d'en apprendre plus sur leur prérogatives. Ainsi, certains étaient chargés de vérifier le bon fonctionnement des nombreuses fontaines qui jalonnaient la ville et de connaître leur emplacement exact.
La trame en elle-même est prenante, avec ses pères de famille qui ne meurent pas au hasard. L'idée de la secte est très bonne mais... complètement sous exploitée !
Mon principal regret, c'est le traitement réservé au personnage principal Marcus Tiberius Alexander qui n'a pas du tout trouvé grâce à mes yeux. Il a même carrément fini par m'irriter, c'est pour dire. Et que pensé de sa "relation" avec la vestale Gaïa ? Je sens que l'auteur nous réserve une évolution pour le tome 2 et pas une une qui me plaira. Mais je n'en saurai rien puisque j'ai décidé de ne pas poursuivre l'expérience.
Parfois, on se trompe. C'est clairement le cas avec ce roman. Je relirai plutôt L'affaire Caïus ou Les derniers jours de Pompéi pour me réconforter.
Denoël, avril 2019, 246 p.
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